PAPEETE, le 12 décembre 2015. Comme l'an dernier, le travail de quatre agents au sein du secrétariat général à l'assemblée a été l'objet de questionnements. Nicole Bouteau a interpellé le président de l'assemblée sur le coût de ces cadres (39 millions de Fcfp) qui n'ont fourni qu'un « seul rapport ». Deux d'entre eux sont « en fin de carrière » a justifié Marcel Tuihani pour expliquer ce montant.
Si le budget de l'assemblée a été voté à l'unanimité vendredi, tous les points n'ont pourtant pas fait consensus. Nicole Bouteau, représentante A Ti'a Porinetia, a ainsi interpellé le président de l'assemblée Marcel Tuihani sur les quatre chargés d'études au sein du secrétariat général. « Trois d'entre eux sont des agents du Pays en détachement et le quatrième est en CDD », a expliqué Nicole Bouteau vendredi. « Depuis un an, nous ne savons pas ce que ces cadres font. En tout cas, ils ne sont pas à disposition des élus de l'assemblée ». Et la conseillère municipale de Papeete d'ajouter qu'un « seul rapport » avait été produit. Il traite de l’impact des réformes fiscales de 2013 et 2014 mais « est une compilation, « copié-collé », d’extraits de rapports divers sur la question », assure-t-elle. La représentante ajoute alors : « Vous conviendrez que ça fait cher le rapport pour plus d’une année de service au sein de notre institution.
Vous nous avez déclaré que la masse salariale liée à ces 4 postes représente 39 millions soit en moyenne plus de 800 000 Fcfp brut par mois et par personne. »
C'est d'abord la représentante Loïs Salmon-Amaru qui a pris la parole dans l'hémicycle pour répondre. « Les doutes sur la fonction des quatre agents allant jusqu'à demander leur production ne sont que pure spéculation », a débuté l'élue des îles du Vent. « Ce serait leur faire un bien injuste procès de s'en prendre à eux car leur technicité est reconnue. Vous êtes vous penchés sur l'utilité des 121 autres agents ? Je voudrais rappeler que ces agents sont à la disposition de tous les élus. »
Prenant au mot Loïs Salmon-Amaru, Nicole Bouteau a souligné à la sortie de l’hémicycle qu'elle « n'hésiterait plus à faire appel à ces chargés d'études en tant que présidente de la commission du tourisme ».
Deux agents « en fin de carrière »
Marcel Tuihani a pris la parole après Loïs Salmon-Amaru. « Il est vrai que le montant peut paraître important (39 millions de Fcfp) mais il y a deux agents qui se situent en fin de carrière, ce qui fait qu'ils ont une rémunération importante », a-t-il justifié.
Pour le président de l'assemblée, l'embauche de ces quatre personnes est régulière. « Je ferai tout ce qu'il faudra pour ne pas me retrouver en garde à vue. Je ne souhaite plus revivre la mauvaise expérience que j'ai vécue », a -t-il répété plusieurs fois. « Je ne souhaite pas être confronté à un problème d'emplois fictifs », a-t-il redit aux médias à la sortie de l'assemblée. « Je dois veiller à ce que l'ensemble des agents de l'assemblée, et notamment les quatre agents cités, respectent bien les dispositions contractuelles qui s'imposent en la matière. »
Parmi les quatre agents, on retrouve des têtes connues puisqu'il y a l’ancienne ministre de la Solidarité de Gaston Flosse, Manolita Ly, ainsi que Liliane Chan, agent détachée du ministère du Budget.
L'emploi de ces quatre personnes avait déjà fait l'objet de débats lors de l'examen du budget 2015 de l'assemblée.
Si le budget de l'assemblée a été voté à l'unanimité vendredi, tous les points n'ont pourtant pas fait consensus. Nicole Bouteau, représentante A Ti'a Porinetia, a ainsi interpellé le président de l'assemblée Marcel Tuihani sur les quatre chargés d'études au sein du secrétariat général. « Trois d'entre eux sont des agents du Pays en détachement et le quatrième est en CDD », a expliqué Nicole Bouteau vendredi. « Depuis un an, nous ne savons pas ce que ces cadres font. En tout cas, ils ne sont pas à disposition des élus de l'assemblée ». Et la conseillère municipale de Papeete d'ajouter qu'un « seul rapport » avait été produit. Il traite de l’impact des réformes fiscales de 2013 et 2014 mais « est une compilation, « copié-collé », d’extraits de rapports divers sur la question », assure-t-elle. La représentante ajoute alors : « Vous conviendrez que ça fait cher le rapport pour plus d’une année de service au sein de notre institution.
Vous nous avez déclaré que la masse salariale liée à ces 4 postes représente 39 millions soit en moyenne plus de 800 000 Fcfp brut par mois et par personne. »
C'est d'abord la représentante Loïs Salmon-Amaru qui a pris la parole dans l'hémicycle pour répondre. « Les doutes sur la fonction des quatre agents allant jusqu'à demander leur production ne sont que pure spéculation », a débuté l'élue des îles du Vent. « Ce serait leur faire un bien injuste procès de s'en prendre à eux car leur technicité est reconnue. Vous êtes vous penchés sur l'utilité des 121 autres agents ? Je voudrais rappeler que ces agents sont à la disposition de tous les élus. »
Prenant au mot Loïs Salmon-Amaru, Nicole Bouteau a souligné à la sortie de l’hémicycle qu'elle « n'hésiterait plus à faire appel à ces chargés d'études en tant que présidente de la commission du tourisme ».
Deux agents « en fin de carrière »
Marcel Tuihani a pris la parole après Loïs Salmon-Amaru. « Il est vrai que le montant peut paraître important (39 millions de Fcfp) mais il y a deux agents qui se situent en fin de carrière, ce qui fait qu'ils ont une rémunération importante », a-t-il justifié.
Pour le président de l'assemblée, l'embauche de ces quatre personnes est régulière. « Je ferai tout ce qu'il faudra pour ne pas me retrouver en garde à vue. Je ne souhaite plus revivre la mauvaise expérience que j'ai vécue », a -t-il répété plusieurs fois. « Je ne souhaite pas être confronté à un problème d'emplois fictifs », a-t-il redit aux médias à la sortie de l'assemblée. « Je dois veiller à ce que l'ensemble des agents de l'assemblée, et notamment les quatre agents cités, respectent bien les dispositions contractuelles qui s'imposent en la matière. »
Parmi les quatre agents, on retrouve des têtes connues puisqu'il y a l’ancienne ministre de la Solidarité de Gaston Flosse, Manolita Ly, ainsi que Liliane Chan, agent détachée du ministère du Budget.
L'emploi de ces quatre personnes avait déjà fait l'objet de débats lors de l'examen du budget 2015 de l'assemblée.
