Tahiti Infos

10 marins sauvés du naufrage après 17 heures en mer


Le bonitier s'est retourné à 30 nautiques à l'Ouest au large de Maupiti, mercredi
Le bonitier s'est retourné à 30 nautiques à l'Ouest au large de Maupiti, mercredi
PAPEETE, le 18 septembre 2014 – Dix naufragés ont été secourus en mer au large de Maupiti, après le retournement leur bonitier. Ils auront passé 17 heures en mer et doivent leur salut à une balise de détresse.

Ils auront passé 15 à 17 heures, plongés dans le Pacifique, agrippés à la coque de leur bonitier, mais les dix pêcheurs sont aujourd’hui sains et saufs, en observation à l’hôpital de Bora Bora. L’un d’entre eux souffrait d’hypothermie au moment de son transfert vers le centre médical.
Tous sont originaires de l’atoll de Scilly (Manuae), dans les îles Sous-le-vent.

Mercredi, une opération de secours importante a été menée pour secourir l’équipage d’un bonitier qui s’était renversé dans la nuit, vers deux heures à environ 30 nautiques à l’Ouest au large de Maupiti. La cause probable de cet accident en mer semble être une voie d’eau non maîtrisée.

Le centre de secours en mer (MRCC) a été alerté peu après 15 heures, mercredi, dès que les naufragés aient pu activer la balise de détresse, dans l’épave du navire.

Les secours sont arrivés sur zone dans l’après-midi grâce à l’intervention de l’hélicoptère inter-administrations Dauphin, du détachement 35F.

"Arrivé sur zone à 18 heures, l’hélicoptère a localisé un bonitier chaviré et flottant entre deux eaux. Dix personnes se trouvaient réfugiées à bord d’un radeau de survie et d’une petite annexe", explique le centre de secours en mer. "Sept premiers naufragés ont été hélitreuillés et déposés sains et saufs sur l’aéroport de Bora Bora une heure plus tard. Après avoir ravitaillé en carburant, l’hélicoptère a redécollé à 19 heures 45 afin d’aller récupérer les trois derniers naufragés et un plongeur sauveteur resté à bord du radeau avec eux".

Pour conclure les services de la sécurité civile rappellent l'importance d'avoir un bon équipement de sécurité : " L’issue heureuse de cette opération rappelle que la balise de détresse constitue, au large et dans l’essentiel de la Polynésie française, le plus sûr moyen d’alerter les secours. Son emport ne dispense pas de l’embarquement des autres matériels de sécurité. Par ailleurs, afin de faciliter le traitement des alertes, la balise doit être enregistrée au nom du propriétaire dès son achat".

Rédigé par Jacques Franc de Ferrière le Jeudi 18 Septembre 2014 à 11:58 | Lu 2015 fois
           



Commentaires

1.Posté par Phil le 18/09/2014 16:55 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Bravo aux pilotes de lh'élicoptère. Et dire que les évasans aux Marquises se font toujours avec des bonitiers. Et dire que la médiocre ministre de la Santé la Chansin avait refusé d'amélioré le transport de malade avec des bateaux modernes et insubmersibles que proposaient les sauveteurs en mer... Espérons que le nouveau ministre de la Santé sera conscient du danger et comprendra l'importance de mutualiser sauvetage en mer et évasan : solution peu chère et plus efficace pour l'avenir. Aux Marquises, y aura pas l'hélicoptère pour venir récupérer les naufragés !

2.Posté par Kaddour le 19/09/2014 17:08 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Un truc me parait bizarre ! DIX "marins" sur UN bonitier ......... Hum !! C'est pas un peu beaucoup , non ? Ce serait pas plutôt 4 marins et 6 passagers ???
Mais voyons ! tous le monde sait bien que les bonitiers ne prennent pas de passagers !!! LOL
Enfin, fort heureusement pour tout le monde , l'histoire s'est bien terminée !

3.Posté par xxl le 19/09/2014 17:58 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Heureusement pour eux qu'ils avaient du matériel de sécurité sans quoi, il est fort à parier que nous compterions 10 morts.